La persona a quien denuncié en UNICEF New York fue invitado a un evento de ONU Mujeres por la Relatora Especial de Naciones Unidas sobre la violencia contra la mujer, que tendrá lugar el 17 de marzo.
Me di el tiempo, por consiguiente, de poner en conocimiento de este hecho a ella y a las panelistas.
Para mi sorpresa, lo que recibí de parte de la mencionada relatora fue un correo, desde su correo personal, el sábado en la noche, que contenía amenazas luego de un par de mentiras.
Procedí a rectificar la información e indicarle que, dada su posición, estaba manejando el asunto de forma incorrecta. El papel de la Relatora Especial sobre la violencia contra las mujeres es defender los derechos de las mujeres, no amenazar a las víctimas. Sinceramente, le señalé, creo que debiera usted hacer su trabajo, defender a las mujeres e investigar a los acosadores. Lo que usted pretende con este correo es silenciarme mediante amenazas, que es exactamente lo que el movimiento feminista lleva años luchando por erradicar. Es posible que este tipo de acciones excluyan a una persona como apta para este puesto. Indicándole además mi disposición a asumir todas las consecuencias legales que me pueda acarrear denunciar a quien me acosó y abusó de su autoridad. Y que seguiré advirtiendo de esta situación todo lo que sea necesario.
La Relatora se permitió responder copiándole a la persona que me acosó, violando ética y técnicamente todos los protocolos. Para repetir en su correo lo que no es cierto: UNICEF no cerró el caso y punto. Lo que UNICEF New York dijo es muy distinto, UNICEF señaló que no llevará a cabo una investigación completa en este momento, y que este asunto podrá ser considerado e investigado más a fondo, según corresponda, si yo o el Sr. Nicolás Espejo Yaksic buscan empleo o son contratados por UNICEF en el futuro. Para terminar su correo señaló que procederá como le parezca, siendo que debiera proceder conforme a las normas de Naciones Unidas y los lineamientos de tolerancia cero frente al acoso sexual y al abuso de autoridad.
Feministas del mundo, uníos. La Relatora Especial de Naciones Unidas sobre la violencia contra nosotras nos amenaza y quienes nos acosan quieren participar en eventos sobre nuestros derechos. Naciones Unidas debe mejorar su actuar y hacer su trabajo: erradicar la violencia contra las mujeres, no aumentarla. Nuestro objetivo es el mismo: ¿por qué no ir todes hacia el mismo lado?
Andrea Balart-Perrier
El intercambio de correos aquí:
El enlace al evento:
La denuncia:
[eng] Women's rights and the contradictions of the United Nations II
The person I denounced at UNICEF New York was invited to a UN Women event by the UN Special Rapporteur on violence against women, to be held on March 17.
I took the time, therefore, to bring this fact to the attention of her and the panelists.
To my surprise, what I received from the aforementioned rapporteur was an email from her personal email on Saturday night, containing threats after a couple of lies.
I proceeded to rectify the information and indicated to her that, given her position, she was handling the matter incorrectly. The role of the Special Rapporteur on violence against women is to defend women's rights, not to threaten victims. Sincerely, I pointed out to her, I think you should do your job, defend women and investigate the harassers. What you are trying to do with this email is to silence me through threats, which is exactly what the feminist movement has been fighting for years to eradicate. It is possible that this kind of actions exclude a person as suitable for such position. I also indicated my willingness to assume all the legal consequences of denouncing the person who harassed me and abused of his authority. And I will continue to warn of this situation as much as necessary.
The Rapporteur allowed herself to respond by copying the person who harassed me, ethically and technically violating all protocols. To repeat in her email what is not true: UNICEF did not close the case, period. What UNICEF New York said is very different, UNICEF stated that it will not conduct a full investigation at this time, and that this matter may be considered and investigated further, as appropriate, should I or Mr. Nicolas Espejo Yaksic seek employment or be hired by UNICEF in the future. In closing her email she stated that she will proceed in the way she considers appropriate, being that she should proceed in accordance with UN standards and zero tolerance guidelines for sexual harassment and abuse of authority.
Feminists of the world, unite. The UN Special Rapporteur on violence against us threatens us and those who harass us want to participate in events about our rights. The United Nations must do better and do its job: eradicate violence against women, not increase it. Our goal is the same: why not all go in the same direction?
Andrea Balart-Perrier
The email exchange here:
The link to the event:
The complaint:
[fr] Les droits des femmes et les contradictions des Nations Unies II
La personne que j'ai dénoncée à l'UNICEF New York était invitée à un événement d'ONU Femmes par la Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la violence à l'égard des femmes, qui se tiendra le 17 mars.
J'ai donc pris le temps de porter ce fait à son attention et à celle des panélistes.
À ma grande surprise, ce que j'ai reçu de la rapporteuse susmentionnée, c'est un courriel provenant de son adresse personnelle le samedi soir, contenant des menaces après quelques mensonges.
J'ai procédé à la rectification de l'information et lui ai indiqué que, compte tenu de sa position, elle ne gérait pas l'affaire correctement. Le rôle de la Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la violence à l'égard des femmes est de défendre les droits des femmes, pas de menacer les victimes. Sincèrement, lui ai-je fait remarquer, je pense que vous devriez faire votre travail, défendre les femmes et enquêter sur les harceleurs. Ce que vous essayez de faire avec cet e-mail, c'est de me faire taire par des menaces, ce qui est exactement ce que le mouvement féministe se bat depuis des années pour éradiquer. Il est possible que ce genre d'actions exclue une personne comme étant apte à occuper un tel poste. J'ai également indiqué ma volonté d'assumer toutes les conséquences juridiques de la dénonciation de la personne qui m'a harcelée et abusé de son autorité. Et je continuerai à alerter sur cette situation autant que nécessaire.
La rapporteuse s'est permis de répondre en mettant en copie la personne qui m'a harcelée, violant éthiquement et techniquement tous les protocoles. De répéter dans son email ce qui n'est pas vrai : L'UNICEF n'a pas fermé le dossier, point final. Ce que l'UNICEF New York a dit est très différent : l'UNICEF a déclaré qu'il ne mènerait pas d'enquête complète pour le moment, et que cette affaire pourrait être examinée et faire l'objet d'une enquête plus approfondie, le cas échéant, si moi-même ou M. Nicolás Espejo Yaksic cherchions un emploi ou étions engagés par l'UNICEF à l'avenir. En conclusion de son courriel, elle a déclaré qu'elle procéderait de la manière qu'elle juge appropriée, alors qu'elle devrait procéder conformément aux normes de l'ONU et aux directives de tolérance zéro pour le harcèlement sexuel et l'abus d'autorité.
Féministes du monde entier, unissez-vous. La Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la violence à notre égard nous menace et ceux qui nous harcèlent veulent participer à des événements sur nos droits. Les Nations Unies doivent faire mieux et faire son travail : éradiquer la violence contre les femmes, et non l'augmenter. Notre objectif est le même : pourquoi ne pas aller tou.te.s dans la même direction ?
Andrea Balart-Perrier
Voici l'échange de emails :
Le lien vers l'événement :
La plainte :